Avertissements : Marcel récidive avec un 2e texte mais les nez trop délicats devraient s'abstenir... CJ
Ce matin je me réveille plus reposé. À ma fenêtre j’aperçois le fameux Lac de Van. Quel paysage! Bien sûr je suis comme tous mes compagnons pressé de découvrir d’autres ailleurs.
Après le petit déjeuner, nous rejoignons l’autocar. Nous avons 400 km à parcourir pour atteindre Dyarbakir.
Bien installé, je ressens la solidarité qui se dégage du groupe. Maître du ciel notre guide nous fait remarquer que la route sera longue et parsemée d’arrêts car celle-ci est en reconstruction et plusieurs postes de soldats nous obligeront à passer au peigne fin…
Le paysage est unique. Les mêmes montagnes brunes laissent passer un ruban de route pleine de soubresauts.
C’est grandiose et assommant. Certaines plaines nous laissent voir des troupeaux de moutons noirs ou blancs. Des chiens géants montent la garde. Ces énormes gardiens au pelage blanc ou crème dits bergers anatoliens sont la fierté des bergers et des vachers. Ils ont pour devoir de protéger les troupeaux contre les loups et les ours… Ils portent un collier hérissé de longues pointes de fer forgé pour préserver leur gorge des morsures. Ils peuvent atteindre 70 km/heure. Leur nom : Les Kangal.
Après un premier arrêt pour admirer un tombeau du Xe sciècle, nous roulons en écoutant attentivement notre guide nous raconter l’histoire de ses pays. C’est captivant.
Personne ne le dit mais il est temps d’arrêter pour un arrêt confort comme dit le guide.
Rapidement, les hommes d’un bord et les femmes de l’autre nous entrons dans ces latrines.
Une odeur intenable nous monte au nez. Il faut avancer. Je suis le groupe d’hommes, j’avance. J’entre dans un de ces enclos putrides. C’est affreux, je me concentre. Enfin… Pour les femmes c’est épouvantable, je n’ai pas besoin de vous décrire leurs installations… Enfin je sors de ce lieu infecte. Quelle délivrance…
Un petit thé nous est offert et on continue à rouler toute la journée, des décors imprenables se déroulent devant nos yeux. Montagnes, gorges, nous roulons sur une route entre ciel et terre.
Il est 21 :15, je suis fatigué, je rédige ces quelques lignes assis à l’extérieur de ma chambre, Monique dort.
Cet hôtel est un caravan-sérail authentique, c’est merveilleux! Je suis dans un autre monde. Ou? Je ne sais pas. Je suis ailleurs… dans une ville nommée Dyarbakir en Turquie.
Salut Nicole, je suis tellement loin de toi, t’en fais pas je reviendrai.
Salut mes chers enfants et petits enfants.
Salut les amis.
Salut les Québécois, je pense à vous.
Marcel.
Marcel.
Le centre du tombeau doit être libre afin que la pluie puisse rejoindre le corps CJ
Les enfants sur la rue sont bien mis. Un banquet nous attendait au Caravan-sérail. CJ
1 commentaire:
Salut à Suzanne, Robert, Monique et Marcel et les autres voyageurs. Tous les jours, Serge et moi admirons votre belle aventure en Turquie. Vous êtes tous doués d'un talent littéraire qui nous emmène avec vous sur place. Marcel, à part d'un cours d'histoire si intéressant, nous sentons même l'odeur des latrines et les hurlements des chiens. Robert, je suis certaine que le chat du Lac de Van n'est pas aussi beau que ton ancien copain Chopin! N'est-ce pas Monique et Suzanne?
Je pense à vous, votre nièce Louise XXX
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