Kars - Dogubeyazit par Ghislain et Pauline
Dès notre réveil, nous nous doutons que la journée sera à la hauteur de nos attentes…
parce que le soleil brille déjà dans un beau ciel sans nuage.
Ani, ville du 9e siècle, est notre première visite de la journée. Nous sommes à un jet de pierre de l’Arménie. La lumière du mois d’octobre nous permet d’apprécier encore mieux ce site qui se trouve dans un paysage presque hostile pour quelques-uns ou paisible pour d’autres. C’est un paysage qui nous fait penser à ceux que nous voyons dans les reportages télé sur l’Afghanistan.
parce que le soleil brille déjà dans un beau ciel sans nuage.
Ani, ville du 9e siècle, est notre première visite de la journée. Nous sommes à un jet de pierre de l’Arménie. La lumière du mois d’octobre nous permet d’apprécier encore mieux ce site qui se trouve dans un paysage presque hostile pour quelques-uns ou paisible pour d’autres. C’est un paysage qui nous fait penser à ceux que nous voyons dans les reportages télé sur l’Afghanistan.
Après le repas du midi, nous quittons Kars en direction du mont Ararat (5315m). Son sommet enneigé est dans les nuages, nous empêchant de bien distinguer l’arche de Noé.
En route, nous avançons dans des paysages lunaires et inhospitaliers. Quelquefois, nous devons faire des arrêts pour laisser passer un troupeau de moutons ou vaches. Des bergers gardent leur troupeau dans ces espaces quasi désertiques. Où logent ces bergers ? Que pensent-ils pendant ces longues heures dans ces décors ? Quels sont leurs repères ?
Nous terminons la journée par la visite du Palais Ishak Pacha à Dogubeyazit.
Petite déception… Il est en restauration. On permet d’entrer seulement dans la première salle afin de ne pas déranger les ouvriers. Nous pouvons quand même apprécier la démesure de cette demeure qui ressemble à un palais de conte de fée. Quelle idée de construire son palais dans un endroit quasi inaccessible ? Ce serait un endroit intéressant pour tourner un film nous semble-t-il.
En route, le guide nous a parlé du conflit arménien-turc. Nous retenons que de son point de vue, la Turquie était en droit de se défendre contre les Arméniens. Donc, tout dépend du point de vue où l’on se place!!!
Comme dit une personne qui nous est chère, nous avons connu des spasmes de bonheur à la hauteur de nos attentes.
Ghislain et Pauline
2 commentaires:
Bonjour a tous,
Vraiment, une tres bonne idee ce blog.Nous pouvons vous suivre quotidiennement en pensee.Bonjour special a Pauline et Ghislain
Germaine
Bravo pour ce récit en route vers le mont Aratat. Une montagne nue alors, qu'avant le réchauffement de la planète au temps d'un certain Noé, les colombes apportaient des branches d'olivier à toute âme de bonne volonté.Je n'ai pas fait cedtte partie du voyage merci de me la faire connaître.
Kurdes et Arméniens, le feu et l'eau, c'est pire que les rapports civilisés entre Anglais et Français à la Pointe St-Charles. Notre guide était Kurde et pour lui le génocide des arméniens était une invention occidentale. Il allait même jusqu'à dire que les Kurdes n'existaient plus tous étant turcs, assimilation que les anglophones du Canada n'ont pas réussi à faire avec le Québec. (à cause de Gilles Duceppe qui pare les coups bas d'un certain Harper. Vous connaissez?
Je vous lis avec plaisir et vous souhaite une pareille continuation.
Florian
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