mercredi 8 octobre 2008

Kars par Robert






7 oct Robert

Kars
Aujourd’hui, c’est le plus long trajet par car; quelque 500 km entre Trabzon et Kars.
06 :00 Réveil
06 :30 petit dej.
07 :00 Départ pour erzurum à 350km.

La route offre des paysages extraordinaires!
Sur une chaussée excellente, l’on passe d’une altitude de 30 mètres jusqu’à trois cols de 2300, 2400 et 2400 mètres.

Le panorama laisse entrevoir des précipices et des sommets hallucinants durant les 3 heures menant à la pause-pipi. Les arbres suivent et précèdent les flancs nus, les gorges et les vallées se succèdent constamment.
Sur ce long trajet, notre guide Gokhan discourt sur l’histoire, l’âme et la grandeur de la Turquie en passant par les différents reliefs de la géographie terrestre et humaine du territoire.


Ce temps bien rempli et 350 km plus tard, nous sommes au point de chute pour la pause-thé-pipi à Bayburt. L’endroit est propre et accueillant.

L’on repart pour Erzurum à la borne 650km pour déjeuner et visiter deux médrese (école coranique) des 13e et 14e siècle dont les constructions témoignent de l’influence orientale dans la région.
Le déjeuner terminé, c’est vers Kars au km 750. Le trajet aussi délicieux qu’en matinée, est bordé de terres relativement dénudées mais plus riches en culture de céréales et de légumes : blé, orge, mais, betteraves à sucre, patates, choux etc.
Vers 15 heures l’on aperçoit un vieux pont du 13e siècle qui enjambe une petite rivière, spectacle époustouflant.
Quinze minutes plus tard, l’on arrête pour observer des pierres volcaniques très spéciales, des pierres obsidiennes plusieurs se promettent d’en rapporter quelques spécimens. Si vous trouvez de l’information sur Internet nous aimerions le savoir.



À 18 :30 nous voilà sains et saufs à Kars dans l’hôtel Simer.
Tout le monde semble irradiés de bonheur et le goût de poursuivre.
Robert

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Les obsidiennes sont liées au volcanisme terrestre de zones de collision. Elles proviennent de laves riches en silice et très visqueuses. Elles sont plus fréquentes car elles ne nécessitent pas un refroidissement très rapide. Elles sont en général noires et parfois vertes (présence de fer). Les variétés plus rares sont de couleur marron rouille (inclusions d’hématite) ou piquetées de petits cristaux blancs de cristobalite (une des formes de la silice). Les obsidiennes « arc-en-ciel » résultent de la présence de microcristaux fibreux orientés.

Extrait de :
La collection des minéraux de l’université Pierre et Marie Curie accueille en son sein une exposition temporaire sur les verres naturels. Une centaine d’objets exceptionnels issus principalement de la collection Alain Carion et d’autres collections comme celle du Muséum National d’Histoire Naturelle, permet d’aborder ce sujet fascinant très peu connu du grand public. Pourtant, dès l’Antiquité certains verres naturels ont été utilisés comme joyaux.

Cette exposition se déroulera du 1er août au 31 décembre 2007.
L'exposition sera démontée le 08 avril 2008 !

Pour répondre à la question de Robert .

De Claude G de Montréal-Nord qui vous suit tous les jours sur votre blogue et qui lit également les commentaires de Jacques , de Jeanne-Mance et des autres ... que je ne connais pas P.S. J'ai imprimé le 13 premières pages du blogue que je remettrai demain à Ghislaine et Alain D.

Anonyme a dit…

Quel talent littéraire Papa!

La vitrification des obsidiennes résulte de leur fort degré de polymérisation.
Leur nom viendrait d'Obsius, un personnage de la Rome antique, qui aurait signalé la présence d'obsidiennes en Éthiopie.
Leur utilisation dans la fabrication d'armes, d'outils et de bijoux remonte à la préhistoire.
(Wikipédia)

Je n'ai rien trouvé sur le site de l'Agence des services frontaliers du Canada qui semble interdire l'importation de minéraux, si tel était le sens de ta question.
Anne

Anonyme a dit…

J'abonde dans le même sens qu'Anne: tout un talent oncle Robert!
Continuez d'écrire. Je vous lis chaque matin tout en dégustant mon premier café.
Gros Bizous à Paul et Monique

Danielle